04 juillet 2008

L'héritage du Newton


Depuis hier, j'ai l'iPhone sans téléphone (c'est-à-dire l'iPod Touch).

Mes premières impressions sont très favorables. L'interface est élégante (et rappelle quelque peu le Newton : un appareil sans boutons autre que marche-arrêt et 'Départ', une série d'icônes et un Dock avec les fonctionnalités les plus utilisées), et les applications fonctionnent bien, de suite.

Accéder à internet via Safari est un régal, la Messagerie fonctionne sans accroc. Le Carnet d'adresses (rebaptisé Contacts) est là, comme, accessoirement, iTunes.

La compacité est impressionnante (comme l'était le Newton a son époque, mais ainsi vont les progrès de la miniaturisation).

Ce qui manque à l'appel, c'est bien sûr la reconnaissance d'écriture. Le clavier tactile demande un temps d'adaptation (bien qu'il soit conçu intelligemment). « The stylus has got Steved », donc il va falloir faire sans.

L'autonomie est plutôt bonne, mais évidemment en retrait de celle du Newton (24 heures de bidouillage continu pour l'ancêtre, contre 5 pour l'iPod Touch).

Une bonne synthèse serait un appareil à écran tactile de la taille d'un Siemens Simpad, l'OS de l'iPod Touch et la reconnaissance d'écriture du Newton.

Le SimPad était vraiment sympathique, à ce détail encombrant près que son OS, c'est Windows CE. Une sorte de PowerSlate comme on peut le voir dans la séquence où Sculley introduit ses rêveries newtoniennes. Ou le prototype Cadillac, mais avec Windows au lieu de NewtonOS...

Le mien crashe régulièrement, puis 'oublie' les pilotes de la carte WiFi et tous les réglages. Argh...

A quand, donc, le Mac de poche tactile pour faire la synthèse du bon ancien et du bon nouveau?