28 septembre 2008

Saisi de texte sur iPod Touch OS



L'une des grandes réussites du Newton, ancêtre des iPod Touch et autre iPhone, est la façon dont on peut saisir du texte.

L'avantage principal du Newton est, bien sûr, la reconnaissance d'écriture. Le mode de correction des entrées est très bien conçu; une double tape sur un mot affiche une liste d'alternatives, mais on peut également ré-écrire pardessus des lettres erronées pour corriger le mot.

Mais une double tape fait également surgir un clavier complet (dont on peut choisir librement le type, QWERTY, AZERTY, etc. selon son bon vouloir), si on a des mots spécifiques à saisir.

Sur l'iPhone/iPod Touch, le système de saisi est astucieux, mais moins parfait. Au début, on rate assez souvent les lettres voulues, mais on finit par s'y faire.



Le choix des menus déroulants sur un site web a été abordé avec un sens pratique et ludique à la fois, la marque de fabrique d'Apple. Un gros tambour apparaît, que l'on fait 'tourner' pour sélectionner l'entrée idoine.



En bref, j'utilises mon iPod Touch pour surfer (Safari dans la poche; très bon renifleur de bornes) et pour relever les méls, mais jamais pour prendre des notes. Dans ce domaine, le Newton reste le maître incontesté (HWR; copier-coller; taille de l'écran; autonomie record).

04 juillet 2008

L'héritage du Newton


Depuis hier, j'ai l'iPhone sans téléphone (c'est-à-dire l'iPod Touch).

Mes premières impressions sont très favorables. L'interface est élégante (et rappelle quelque peu le Newton : un appareil sans boutons autre que marche-arrêt et 'Départ', une série d'icônes et un Dock avec les fonctionnalités les plus utilisées), et les applications fonctionnent bien, de suite.

Accéder à internet via Safari est un régal, la Messagerie fonctionne sans accroc. Le Carnet d'adresses (rebaptisé Contacts) est là, comme, accessoirement, iTunes.

La compacité est impressionnante (comme l'était le Newton a son époque, mais ainsi vont les progrès de la miniaturisation).

Ce qui manque à l'appel, c'est bien sûr la reconnaissance d'écriture. Le clavier tactile demande un temps d'adaptation (bien qu'il soit conçu intelligemment). « The stylus has got Steved », donc il va falloir faire sans.

L'autonomie est plutôt bonne, mais évidemment en retrait de celle du Newton (24 heures de bidouillage continu pour l'ancêtre, contre 5 pour l'iPod Touch).

Une bonne synthèse serait un appareil à écran tactile de la taille d'un Siemens Simpad, l'OS de l'iPod Touch et la reconnaissance d'écriture du Newton.

Le SimPad était vraiment sympathique, à ce détail encombrant près que son OS, c'est Windows CE. Une sorte de PowerSlate comme on peut le voir dans la séquence où Sculley introduit ses rêveries newtoniennes. Ou le prototype Cadillac, mais avec Windows au lieu de NewtonOS...

Le mien crashe régulièrement, puis 'oublie' les pilotes de la carte WiFi et tous les réglages. Argh...

A quand, donc, le Mac de poche tactile pour faire la synthèse du bon ancien et du bon nouveau?